Review: Rubirosa, NYC

Bonjour/Bonsoir les gens!

Comme pour beaucoup de monde, c'est la rentrée cette semaine et bilan des courses? J'ai assisté à deux heures de cours total en amphi. C'est insupportable, je ne suis vraiment pas habitué à aller en amphi. C'est dur le retour à la réalité. 

Je fais les choses à l'envers aujourd'hui, je vous livre ici la critique du dernier restaurant que j'ai pu tester à New York avant mon départ. Après presque une semaine à me remettre du jet lag (un travail en cours encore, je n'ai toujours pas repris un cycle de sommeil tout à fait normal), je me suis dit qu'il était temps de me remettre dans le bain.

Ce post est dédié à Caroline, que j'ai mentionnée plusieurs fois sur ce blog. Elle a été le point-clé dans tout ce qui a rendu cet été inoubliable. Je posterais bien une photo d'elle et de son charmant mari Jean-Michel, mais sans leur accord, vous n'aurez rien. (C'était une photo de la soirée à Rubirosa que j'ai prise en souvenir.)

Bon, venons-en aux faits: Rubirosa. Un restaurant italien qui se trouve dans NoLiTa, un quartier bien sympathique, que m'a suggéré ma cousine Megan (vous savez, celle qui m'a emmené manger à Soba Totto!) après lui avoir demandé en urgence des idées de resto pour ma dernière soirée à NYC. Elle m'en a donné pleins, d'idées, toute une liste. Et parmi les restaurants, elle m'avait conseillé des restaurants de Jean-Georges qui, je la cite "ne sont pas si chers que ça". Bien sûr, Megan. Je ne suis pas pauvre, mais je ne suis pas riche non plus (pas assez pour pouvoir dépenser 100$ voire plus pour un repas sans avoir un petit pincement au coeur).

Si l'extérieur vous donne une impression de restaurant cheap, détrompez-vous tout de suite. Vous voyez la première photo à gauche? Les gens attendent dehors pour avoir une table. Si en entrant, on a le sentiment de manquer de place, c'est normal: l'avant du restaurant est une partie un peu plus "bar", avec un petit pupitre d'accueil sur la gauche, le bar étant aligné au mur de droite.

J'avais bien fait de réserver un peu plus tôt dans la journée, on est passé tranquillement, dirigé vers notre table dans le fond qui révèle un coin restaurant assez cozy et plus intime. Malheureusement, il y avait de la musique avec le volume vraiment trop élevé à mon avis. C'est dommage, ça casse un peu l'ambiance créée par la déco, la pénombre et les bougies sur la table qui ont tous les ingrédients pour un dîner en amoureux réussi.

Mais trève de bavardages, jetons un oeil à carte. [J'ai rédigé la première moitié de ce post la semaine dernière, le 9 septembre et je reprends aujourd'hui. Oui, je sais, je suis un vrai flemmard]. Tout donne envie. Mais on commence par des bruschettas, à 3€ la bruschetta, on ne se prive pas!

From left to right: daily special, caramelized onion over duck confit and tomato. Photo credit: Mixk.

J'ai choisi le caramelized onion, qui était vraiment incroyable. J'adore le confit de canard, et cette bruschetta était tout simplement généreuse. Un délice. Les oignons étaient un poil trop sucrés à mon goût par contre. Je n'ai pas goûté celles que Caro et Jean-Michel ont pris, à eux de vous dire ce qu'ils en ont pensé (ils ont beaucoup aimé d'après mes souvenirs). Mais une chose est sûre, il ne faut absolument pas se priver de ces bruschettas, sachant qu'à Paris, une bruschetta coûte environ 8€...(de ce que j'ai pu voir en tout cas).

On passe ensuite à la pizza vodka. Oui, j'ai bien dit vodka. La maison est célèbre pour l'authenticité de ses pizzas à pâte fine. Et je comprends pourquoi. On prends donc la pizza sauce vodka, la petite taille à 16$ (~12€), c'est à dire 16" de diamètre. On ne s'attendait pas à ça:

Vodka sauce pizza. Photo credit: Mixk.

C'est énorme en fait 16". Je n'ose pas imaginer ce que donne la grande. Mais alors, que dire de cette pizza à la sauce vodka? Bon tout d'abord, la vodka: rien de spécial. On était tous d'accord à table, y a rien de vodka dans cette pizza. La sauce est très bonne, pas de doute là-dessus, après, est-ce que c'est grâce à la vodka? On n'en sait rien. Il aurait fallu prendre la classique comme contrôle, mais on ne l'a pas fait, celle-ci suffisait largement. On ne le voit pas sur les photos, mais la pizza est surélevée, avec une petite assiette de condiments: piments séchés, parmesan et ce qui me semblait être du basilic séché.
Mais mis à part la sauce, la pâte est à la hauteur des attentes, elle est fine, elle est croustillante et tendre à la foix. C'est un véritable plaisir à manger et c'est assez léger. On s'est retrouvé avec deux parts chacun et j'avais déjà l'estomac à moitié rempli.









On passe ensuite aux secondi, le restaurant propose différents plats de pâtes faites maisons qui vous font vivre le choix de Sophie. Non, j'exagère, mais quand même, j'aurais envie d'y retourner là tout de suite pour pouvoir goûter aux autres spécialités de la carte.
Caro et Jean-Michel prennent les lasagnes pour deux.
Moi, je prends les Black and White Tagliatelle, un nom qui fait rêver. Clams, moules, crevettes, noix de St Jacques. Miam. En image!

Black and White Tagliatelle. Photo credit: Mixk.

Ces tagliatelles sont double face comme vous pouvez le voir, une face blanche et une face noire. D'où le nom du plat. Je dois avouer que je m'attendais à un plat entièrement en noir et blanc, avec une sauce à base de crème fraîche. Je ne m'attendais pas à une sauce base tomate. Mais ce plat est néanmoins parfait. Je n'ai absolument rien à lui reprocher, sérieusement. Proportions parfaites, cuissons des tagliatelle al dente parfaite, quantité de fruits de mer parfaite, cuisson des fruits de mer parfaite (mon Dieu, les noix de St Jacques fondent dans la bouche c'est énorme). 16$ ce plat. J'en redemande.

On passe enfin aux desserts. Pas très original, je prends le tiramisu. Après tout, un bon restaurant italien doit maîtriser ce dessert.

Tiramisu. Photo credit: Mixk.

J'ai beaucoup apprécié ce tiramisu. Mais je n'ai toujours pas mangé LE tiramisu italien qui vous emmène au ciel. Jean-Michel dit que le mascarpone ici n'était pas assez aérien et je dois dire que j'étais d'accord avec lui. Ils ont pu goûté un vrai tiramisu préparé par une grand-mère italienne. Et je suis jaloux.
Enfin bref, ce tiramisu n'est pas mauvais pour autant, il se défend quand même très bien. On sent bien le goût du café et du cacao, et il n'est pas trop sucré non plus donc que de bonnes choses à dire.

Caroline prend un trio de crème glacée: Amaretto, Pistache et vanille si mes souvenirs sont bons:

Vanilla, Amaretto & Pistachio Gelatto. Photo Credit: Mixk.

Les glaces sont excellentes. Cela ne m'étonnerait même pas qu'elles soient faites maison (je ne pourrais pas l'affirmer à 100% pour rester prudent). Même prix pour chaque dessert si je me souviens bien, donc 7$, environ 5€.

Conclusion


Allez-y. New Yorkers, s'il y en a parmi vous qui me lisez, foncez. Et tous ceux qui un jour seront à New York, pensez à ce restaurant. Une véritable perle à prix plus que raisonnables. On s'est retrouvé à environ 50$ par tête (sachant qu'on avait prix une bouteille de rouge aussi). Le service a été impeccable, la serveuse ce soir là était attentionnée, chaleureuse, discrète, efficace, bref! C'était parfait pour mon dernier dîner dans la grande pomme!

Je remercie Caroline encore une fois, et Jean-Michel également, pour cette excellente soirée!

Ah et pour finir:

Happy San Gennaro, from Rubirosa! from Rubirosa Ristorante on Vimeo.